Le Laser CO2 fractionné intra vaginal Mona Lisa Touch

Dans la vie d’une femme, la ménopause peut rimer pour certaines d’entre elles, avec douleur au moment des rapports sexuels. Ainsi, la recherche scientifique et technologique a conçu des lasers pour y remédier.

L'atrophie vaginale est la conséquence d'une carence en œstrogènes qui survient le plus souvent après la ménopause. Bien que l'atrophie vaginale survienne chez la plupart des femmes ménopausées, ses symptômes n'apparaissent pas chez chacune d'entre elles. Elle peut aussi survenir en péri-ménopause, ou même chez les femmes sous traitement hormonal substitutif (dans 40 % des cas).

La muqueuse devient plus fine et s’assèche, à la ménopause, rendant les pénétrations douloureuses. Puis après la ménopause, les difficultés intimes apparaissent souvent progressivement : une sécheresse vaginale, une fragilité de la muqueuse vaginale qui devient plus fine…

Résultats : des picotements, des brûlures, une sensation de sécheresse, des douleurs pendant les rapports sexuels, une gêne urinaire.

En effet, les femmes atteintes de cancer provoquée par une ablation des ovaires, une radiothérapie pelvienne ou une chimiothérapie peuvent souffrir de cette sécheresse.

Plus rarement, les premiers mois de grossesse ou la prise de certains médicaments (pilules contraceptives, anti-dépresseurs, anti-acnéiques) peuvent provoquer une atrophie vaginale par diminution relative du taux d'œstrogènes.

Enfin, le tabac est un facteur de risque accru d'atrophie vaginale.

Auparavant, la prise en charge de ces symptômes consistait soit à mettre les femmes sous traitement hormonal substitutif (THS), soit à prescrire des œstrogènes par voie locale, en intra vaginal, soit à utiliser des lubrifiants notamment ceux riches en acide hyaluronique. On mesurera l’immense intérêt de cette réjuvénation vaginale au laser C02.

Depuis plusieurs années, Les médecins dermatologues utilisent les lasers fractionnés Erbium Yag et CO2 pour des cicatrices et les ridules fines. Ces lasers redonnent ainsi souplesse et hydratation à la peau ; l’idée est donc naturellement apparue de les utiliser pour restaurer la trophicité du vagin.

Pour les patientes atteintes d’un cancer hormono-dépendant (sein, utérus) pour lesquelles les traitements à base d’hormones sont contre indiqués, le laser est aujourd’hui le seul traitement efficace de la sècheresse vaginale induite chez ces femmes parfois très jeunes.

L’équipe médicale du cabinet de dermatologie esthétique de Cambrai a fait le choix du laser CO2 fractionné Mona Lisa Touch.

D’une part parce que c’est le laser CO2 fractionné avec lequel Dr Ducamp travaille sur la peau depuis plus de 20 ans, d’autre part parce que c’est celui qui a le plus d’études à son actif.

Le traitement dermatologique et gynécologique se fera après 2 consultations obligatoires : une consultation gynécologique indispensable pour éliminer toute contre-indication, une consultation dermatologique, pour vous expliquer comment se passe le traitement de réjuvénation vaginale Mona Lisa et préciser ce que vous pouvez en attendre.

Pour faciliter votre prise en charge, aux croisements de 3 spécialités, gynécologique dermatologique et lasériste, le cabinet médical s’est entouré de 3 spécialistes pouvant répondre à votre demande, les Docteurs DELERUE, Gynécologue, TILMANT, Médecin Lasériste, et DUCAMP, Dermatologue Lasériste.

Il est conseillé de ne pas réaliser la séance en cas d’infection, qu’elle soit vaginale ou sexuellement transmissible, mais aussi en cas de crise d’herpès récente ou en cours. Il est également conseillé de ne pas mettre de gel lubrifiant, de crème ou d’ovule à l’intérieur du vagin les jours précédents.

Vous serez allongez sur un divan d’examen gynécologique munie de lunettes de protection. La séance n’étant pas douloureuse, aucune anesthésie locale n’est nécessaire. Vous ressentirez simplement quelques vibrations.

Une sonde arrondie (plus petite qu’un spéculum) est introduite par votre médecin au fond de la cavité vaginale. Puis il appuie sur une pédale pour déclencher un tir de laser. Cela est très bref et indolore. Puis, la sonde est retirée de quelques millimètres pour déclencher un nouveau tir sur une autre zone. Et il retire à nouveau la sonde pour un nouveau tir, etc. Jusqu’à ce qu’il arrive à l’entrée de la zone vaginale. A ce moment, vous sentirez un petit picotement à signaler à votre médecin. En effet, l’intensité des tirs sera diminuée car la zone de l’entrée du vagin est plus sensible.

Ensuite, lorsque le médecin a fini, il peut, si vous l’avez décidé ensemble, utiliser une autre sonde, externe cette fois. La séance peut-être un peu plus « pénible » sur la partie externe mais c’est de très courte durée. Cette zone est destinée à traiter la zone du vestibule, zone située entre les 2 petites lèvres.

La séance dure environ 15 minutes.

Les suites du traitement laser pour réjuvénation vaginale sont simples avec applications d’une pommade apaisante pour soulager la sensation de chaleur locale. Vous pouvez retourner à vos activités habituelles. Par précaution, il est conseillé d’éviter toute relation sexuelle 3 ou 4 jours après une séance. En effet, il peut exister une sensibilité locale pendant ce temps.

Le processus de régénération commence immédiatement et dure 40 à 60 jours environ.

3 à 4 séances de Mona Lisa en cas d’atrophie post ménopausique, espacées d’un mois à un mois et demi.

Dans les cas d’atrophie post chimiothérapie, 4 à 5 séances sont recommandées.

Un traitement d’entretien est à réaliser 1 fois par an, ceci selon les données actuelles.

• 180 euros TTC en post ménopause (TVA 20%) par séance.
• 150 euros hors TVA en post chimiothérapie, en attendant les différentes études pour la prise en charge, réalisées à l’Institut GUSTAVE ROUSSY à Paris.

Le Dr Ducamp propose également des traitements avec des lasers fractionnés au niveau du visage afin d’agir sur la qualité de la peau par cette même action de régénération.